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De passage au Salon de l’Agriculture 2025, l’ancien candidat à la présidentielle livre sa vision d’une France rurale à préserver à tout prix.
Difficile de passer inaperçu dans les allées bondées du Salon de l’Agriculture quand on est Jean Lassalle. L’ancien député des Pyrénées-Atlantiques, dont la popularité ne se dément pas, attire les selfies et les poignées de main. Mais au-delà de cette jovialité caractéristique, l’homme politique porte un message grave sur l’avenir de l’agriculture française.
« C’est très important pour les hommes et les femmes politiques de venir au Salon de l’Agriculture. Mais pas que pour eux, c’est vrai pour tous les hommes et toutes les femmes et tous les jeunes, » affirme Jean Lassalle avec conviction. Pour lui, l’agriculture dépasse largement le cadre d’un simple secteur économique : « C’est notre activité la plus ancienne qui remonte à l’Antiquité et c’est notre activité de demain. »
Cette importance est d’autant plus cruciale que Jean Lassalle dresse un parallèle inquiétant avec d’autres pans de l’économie française : « Déjà qu’on a perdu toute l’industrie, la métallurgie, si on perd l’agriculture, qui est déjà très malade, je ne sais pas ce qu’il en restera parce que ça, c’est manger tous les jours. »
Jean Lassalle incarne pour beaucoup cette France des terroirs, une image qu’il assume pleinement : « On est toujours fiers quand ça marche. J’ai connu de tout, vous savez, dans la vie. Là, je ne sais pas… Depuis quelque temps, les Français l’apprécient, donc tant mieux. »
Cette connexion avec les citoyens traverse les âges et les milieux : « Quels que soient les âges et pas que dans le milieu agricole d’ailleurs, un peu partout. Je pense que c’est notamment vrai chez les jeunes. Je le vois quand je suis invité dans les grandes écoles. »
Derrière l’attachement à l’agriculture, Jean Lassalle perçoit une inquiétude plus profonde concernant l’identité même du pays : « Les Français ont peur de perdre la France. Ça paraît tout bête. Ils ont peur que la France sorte de l’histoire. »
Dans ce contexte d’incertitude, l’agriculture représente un ancrage, un élément tangible de l’identité nationale : « Et quelque part, l’agriculture est un des piliers sur lesquels on peut s’appuyer. Parce que l’agriculture, c’est notre territoire, c’est ce qu’on chérit le plus. »
Pour Jean Lassalle, défendre l’agriculture française, c’est donc bien plus que soutenir un secteur économique. C’est préserver une part fondamentale de ce que signifie « être français » – une mission qu’il porte avec la même passion qu’il mettait jadis à défendre sa vallée d’Aspe natale.
À l’heure où les crises s’enchaînent et où les modèles économiques sont remis en question, la voix de Jean Lassalle résonne comme un appel à ne pas oublier les racines agricoles qui ont façonné la France au fil des siècles. Une vision parfois qualifiée de romantique, mais qui trouve un écho certain auprès de nombreux citoyens en quête de repères.
Écrit par: Simon Marty