La conscience de l’enfant face à l’éducation sexuelle à l’école
Ce titre m’est inspiré par Jules Ferry, je cite « Cette chose délicate et sacrée, qui est la conscience de l’enfant ». En effet le nouveau programme d’éducation sexuelle, de l’école primaire au lycée suscite bien des inquiétudes légitimes et de multiples questions. D’abord cette éducation sexuelle n’est-elle pas le rôle des parents et de quoi l’État se mêle-t-il ? Ensuite il faudrait distinguer instruction et éducation. Surtout le projet de programme est porté, poussé par des associations militantes bien connues. Ce que dénonce une centaine de sénateurs dans Le Figaro (2 décembre) je cite : « Le militantisme n’a pas sa place à l’école. » Ce programme, je cite « est le fruit d’une coécriture avec des associations dont le zèle militant ne poursuit que le triomphe de leurs thèses, sans jamais s’intéresser au bien-être et à l’épanouissement des enfants ». L’enseignement catholique et les parents d’élèves sont amenés je cite encore « à formuler de sérieuses réserves ». Car cette éducation annoncée est éminemment idéologique et révolutionnaire, oui révolutionnaire, et ce n’est pas moi qui le dis : mais un ministre de l’éducation, un socialiste Vincent Peillon, qui le 4 janvier 2013, dans un courrier aux recteurs, reprend une formule du gouvernement de l’époque je cite : « Le gouvernement s’est engagé à « s’appuyer sur la jeunesse pour changer les mentalités ». On ne peut pas être plus clair. Manipuler et subvertir la jeunesse, profiter de sa faiblesse et de l’autorité de l’école pour changer la société.