Municipales à Nantes : Marie Vitoux, cheffe de file des écologistes

Municipales 2026 à Nantes : Marie Vitoux porte la voix écologiste dans un contexte politique tendu

Dans un contexte politique national mouvementé, les écologistes nantais affinent leur stratégie pour les élections municipales de 2026. Marie Vitoux, désignée cheffe de file, dévoile sa vision pour Nantes et détaille les 160 propositions qui constituent l’ossature du projet écologiste. Entre ambitions sociales, impératifs environnementaux et volonté de rassemblement à gauche, l’entretien dessine les contours d’une alternative politique pour la métropole nantaise.

Une gauche unie face aux défis

« Ce qui compte dans les discussions aujourd’hui avec les partenaires politiques, c’est précisément notre programme », affirme d’emblée Marie Vitoux. La cheffe de file écologiste pose les jalons d’une possible alliance à gauche, tout en maintenant des lignes rouges non négociables. Face à la montée des forces conservatrices, elle plaide pour un rassemblement large : « C’est quand on est unis qu’on est le mieux en capacité de résister aux vents mauvais. »

Des propositions concrètes pour une ville en transition

Le programme écologiste pour Nantes se veut ambitieux et pragmatique. Parmi les mesures phares : gratuité des transports, développement du logement social, création d’une mutuelle communale de santé. « Nous assumons ces dépenses à la fois parce qu’elles sont bonnes pour le pouvoir d’achat des gens, mais aussi parce qu’elles sont des investissements locaux qui bénéficient directement au tissu économique local », explique Marie Vitoux.

La question sensible de l’accueil des migrants

Sans détour, la candidate assume la volonté de faire de Nantes une « ville refuge ». Une position qui pourrait faire débat mais qu’elle défend avec conviction : « Les écologistes ont toujours été très clairs et ont toujours porté l’accueil inconditionnel de toutes celles et ceux qui sont sur notre territoire. » Une vision qui s’accompagne du refus catégorique d’un centre de rétention administrative à Nantes.

Des lignes rouges environnementales et sociétales

Plusieurs points apparaissent non négociables pour les écologistes : l’arrêt de l’artificialisation des terres, le refus d’armer la police municipale, et une approche de la sécurité privilégiant la prévention à la vidéosurveillance. « On veut désormais ménager le territoire plutôt que l’aménager », résume Marie Vitoux, marquant ainsi une rupture avec certaines politiques actuelles.

L’écologie, une force politique en devenir

Face aux critiques sur la prétendue fragilité du mouvement écologiste, Marie Vitoux oppose une réalité de terrain : « Il y a une vraie attente dans la société de protection du vivant, de justice sociale et de justice climatique. » Elle cite notamment la mobilisation historique contre la loi Dupont-Moretti comme preuve de cette conscience écologique grandissante.

Les militants écologistes se prononceront dans le courant du mois d’octobre sur la stratégie à adopter pour les municipales : liste autonome ou alliance dès le premier tour ? Une décision qui pourrait redessiner le paysage politique nantais pour 2026.

Ce qu’il faut retenir :
• 160 propositions concrètes pour Nantes
• Une volonté de rassemblement à gauche
• Des positions assumées sur l’accueil des migrants
• Une consultation militante décisive en octobre

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