le Festival « Allez vers…  » à Saint-Nazaire (3/3)

« Aller vers » ! Plus qu’une expression, un festival. Le 1er du genre, organisé par l’association A vos soins, s’est tenu les 17 et 18 octobre 2024, à Saint-Nazaire. Était réunie une diversité d’acteurs issus du monde de la santé, de la solidarité, de la culture venues de France, de Belgique ou encore de Mayotte. Ici, des triporteurs, là, des camions aménagés pour des soins médicaux, des caravanes polyvalentes pour prendre un café, découvrir des jeux de société, retrouver un peu de confiance, des camping-car transformés en cabine douche pour une toilette en toute intimité, des vans dotés d’ordinateurs pour faire le point sur sa situation, remplir des démarches et accéder à ses droits. Autant de dispositifs mobiles imaginés par des institutions, des corps intermédiaires et des associations pour aller à la rencontre des personnes les plus isolées et les plus  éloignées des centres de décisions et des structures d’accueil classiques. Autant d’initiatives à découvrir en milieu urbain comme en zone rurale où les difficultés de création de liens sont sensiblement les mêmes.

Dans cette série en 3 épisodes, Dominique Deveaux tend son micro pour mieux comprendre ce besoin et les urgences que recouvre « l’aller vers ». Pour ce 1er numéro, rencontre avec Valérie Radou, de la Région Pays de la Loire, puis, Anastasia Boucheron et Sandrine Ladoux de la Fondation Optic 2000 qui nous font visiter la « Navette solidaire », créée en partenariat avec l’Armée du Salut : une caravane qui part à la rencontre des enfants, non couverts par les mutuelles, pour combler leurs besoins éventuels de lunettes, mais aussi des adultes avec le dispositif Cecom (Centre gratuit d’essais et de conseils en optique pour les personnes malvoyantes)… avant de croiser le doux regard – et la barbiche magnifique – de Jean-Charles qui nous fait visiter le camping-car surnommé « Bubulle » qui propose un temps de toilette, de répit et de repos aux personnes de la rue dans l’agglomération nantaise.

Mon Handicap et si on en parlait