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Assurance habitation : la Bretagne perd son avantage tarifaire suite aux inondations

today4 février 2025 13

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Les intempéries de janvier 2024 pourraient bien marquer un tournant pour les propriétaires bretons. Historiquement avantagée en matière de tarifs d’assurance habitation, la région fait désormais face à une hausse significative des primes, conséquence directe des récentes catastrophes naturelles.

La fin d’une exception régionale

« La Bretagne et les Pays de la Loire étaient jusqu’à présent les régions où l’assurance habitation coûtait le moins cher », explique Stéphanie Durrafourd, directrice communication chez Assurland au micro de Radio Fidélité. Un avantage qui s’expliquait par une moindre exposition aux risques climatiques par rapport à d’autres régions comme le Sud-Est, où les primes atteignent en moyenne 280€ annuels contre 243€ au niveau national.

Un changement de paradigme

Les récentes inondations dans la région de Redon, conjuguées aux tempêtes Ciaran et Domingos, ont rebattu les cartes. Ces événements exceptionnels ont provoqué des dégâts considérables. « Une inondation coûte en moyenne 8000€ à l’assurance », précise Stéphanie Durrafourd. Des chiffres qui poussent les assureurs à revoir leur copie.

Une hausse généralisée en 2025

Cette évolution régionale s’inscrit dans un contexte national déjà tendu. L’année 2025 devrait voir une augmentation moyenne de 10% des primes d’assurance habitation. La surprime catastrophe naturelle, qui alimente le fonds d’indemnisation national, passera de 12% à 20%.

Prévention et adaptation

Face à cette situation, les assureurs misent sur la prévention. Développement des alertes SMS en cas d’intempéries, conseils pour sécuriser son habitat, incitations aux travaux d’adaptation… Les compagnies d’assurance cherchent à limiter l’impact des sinistres.

Que faire pour limiter la hausse ?

Dans ce contexte, les experts conseillent aux assurés de :

  • Comparer régulièrement les offres : les écarts de tarifs peuvent aller du simple au quadruple
  • Ne pas hésiter à renégocier son contrat chaque année
  • Investir dans la prévention des risques pour son habitation
  • Adapter ses garanties à ses besoins réels

« La fidélité en assurance ne paie pas toujours », rappelle Stéphanie Durrafourd, qui encourage les assurés à faire jouer la concurrence, notamment via les comparateurs en ligne.

Les Bretons devront désormais composer avec cette nouvelle donne climatique et assurantielle, symbole d’une vulnérabilité croissante de nos territoires face aux aléas météorologiques.

Retrouvez le Rendez-vous Fidélité consacré à la question.

Écrit par: Simon Marty

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